UNIVERSITY OF POITIERS
Doctoral School « Cognition, Comportements et Langage(s) » (ED 527)
Clinical Laboratory of the Act and PsychoSexuality (EA 4050)
Nathalie PERNET
THESIS
In order to obtain the
Doctorate of Clinical Psychology
Clinical Study on the Psychological Impact of the Suicide of the Father Figure on Adolescent Developpment
Thesis directed by
Pascal-Henri KELLER
And
Marion HAZA
Presented and publicly supported
November 20, 2015
Composition of the jury:
Mister professor Pascal-Henri KELLER, Supervisor, University of Poitiers
Miss Marion HAZA, Co-Directrice de thèse, lecturer, University of Poitiers
Miss professor Marie-Frédérique BACQUÉ, protractor, University of Strasbourg
Mister professor Florian HOUSSIER, protractor, University of Paris 13
Monsieur Patrick BEN SOUSSAN, Child Psychiatrist
Regional Center for Fight Against Cancer, Marseille
Mister Jean-Jacques CHAVAGNAT, Child Psychiatrist
Hospital Center Henri Laborit, Poitiers
Miss professor Daniel DERIVOIS, University of Bourgogne Franche-Comté
Miss Nathalie De KERNIER, lecturer, University of Paris 10
[1] OMS., Prévention du suicide, l'état d'urgence mondiale, 2014, 89p.
[2] Observatoire National du suicide - 1er rapport, 2 décembre 2014.
[3] Philippe A., 2000., « Épidémiologie des suicides et des tentatives de suicide », Dépression et suicide, sous la dir. de T. Lemperière, Acanthe, Paris, Masson, SmithKline Beecham, p. 3-21.
[4] Mouquet M.- C., Bellamy V., 2006, « Suicides et tentatives de suicide en France », Études et résultats DREES mai 2006, 1-8.
[5] Les années potentielles de vies perdues (APVP) représentent le nombre d’années qu’un sujet mort prématurément n’a pas vécues avant un âge limite, ici 70 ans.
[6] Mouquet M.- C., Bellamy V., 2006, Op. Cit., p. 1-8.
[7] Tabah L., 1947, « Évolution du nombre des orphelins en France », Population, n°1, INED.
[8] Mouquet M.- C., Bellamy V., Op. Cit., p.1-8.
[9] Humeau M., Papet N., et al., 2007, « Disponibilité des armes à feu et risque suicidaire : revue de la littérature », Annales Médico-Psychologiques, Paris, Elsevier Masson, 2007/05, n°4, 269-275, tabl. 42 réf.
[10] Philippe A., 2000, Op. Cit.
[11] Chavagnat J.-J., 2005, Prévention du suicide, John Libbey Eurotex, Paris, Payot, 200 p.
[12] Stengel E., 1958-1968, Attempted Suicide and its Social Signifiance and effects, Oxford Univ. Press, London, 1958, 1968, 135 p.
[13] Edwin Schneidman est le fondateur américain de la suicidologie des années soixante. Il a conduit des programmes d'éducation populaire sur les conduites à tenir en cas de suicide et a formé des experts pour les implanter et les exporter. Ces outils agissent, au niveau du comportement individuel, pour transformer la mauvaise image qu'a de lui-même le suicidaire, en une image positive de « bien-être de soi-même ». Au niveau collectif, il incite, au quotidien, la collectivité à prendre en charge le souci de l'autre en procédant à la formation d'observateurs des conduites des gens de leurs milieux, observateurs capables d'alerter les thérapeutes.
[14] Litman R. E., 1961, The Cry for Help, Mc Graw Hill, New York.
[15] Murray H A., Pour mieux comprendre le suicide, Shneidman (1980a) se sert de la classification des besoins de Murray (1938). Murray a développé la théorie de la personnalité, basée sur les besoins psychologiques, et a créé le Thematic Apperception Test (TAT).
[16] Shneidman E., Farberow NL., 1999, A Socio-Psychological Investigation of Suicide, The Psychology of Suicide, Perspectives in Personality Research, New York, 1960, 240 p, p. 157.
[17] Shneidman E., Farberow NL., 1999, Op. Cit., p. 57.
[18] Shneidman E., Farberow NL., 1999, , Op. Cit., p. 63.
[19] Litman RE., Farberow NL., 1999a, Op. Cit., p. 59.
[20] Il s’agit de comprendre dans quelles circonstances les tentatives de suicide aboutissent à la mort du sujet. L’étude analyse toutes les morts équivoques pour rechercher dans quelle mesure les sujets décédés avaient contribué à leur propre mort après l’analyse des entretiens auprès de toutes les personnes qui avaient connu le sujet suicidé afin de reconstituer les moments et les antécédents de sa personnalité précédant la mort. Ceci afin d’établir l’intentionnalité et introduire le contexte psychosocial.
[21] Chavagnat J.- J a été le président qui a promu et coordonné la recherche à partir de différentes études cliniques. À ce jour, il est président fondateur de la Fédération Nationale : « Trauma Suicide, Liaison, Urgences » (FTSLU).
[22] Vaiva G., 2008, « Les suicidants et leur entourage », Perspectives psy, 2008/4, Vol.47, p. 330-334.
[23] Hanus M., 2004, Le deuil après suicide, Paris, Maloine, 411 p.
[24] Hanus M., 2008, « Le deuil après suicide », Perspectives Psy, vol 47, n°4, p. 375-383.
[25] Hanus M., 2005, « Les particularités du deuil après suicide », Études sur la mort, 2005/1 (n°127), p. 49-58 : « La honte semble être une expression centrale et particulière du deuil après suicide. Il y a une nette différence au 9ème mois (par rapport à l’autre groupe). En tant qu’expérience centrale elle interfère dans les modalités de relation des endeuillés après suicide avec les autres et les manières dont le soutien leur est donné. Presque tous les parents avaient l’impression d’avoir été en faute quelque part, ce qui remettait en question leurs compétences parentales. Ces endeuillés se sentent embarrassés avec leurs parents et leurs amis. Ils ne se sentent plus des soutiens efficaces pour le restant de la famille. Ce sentiment est extrêmement stressant et blessant car il crée une dissonance dans leur identité (« concept of self ») en mettant au premier plan des actions et des attitudes qui sont en contradiction avec leurs propres idées de ce qu’ils sont ou devraient être » (Séguin M, Lesage A, 1995).
[26] Jehel L., 2009, « Le deuil, le stress post-traumatique, la dépression, le suicide, à la suite du suicide d'un proche », Conférence de consensus : Effets et conséquences du suicide sur l'entourage : modalités d'aide et de soutien, Paris, 25 et 26 novembre 2009.
[27] Kristjanson. L., Lobb E., et al., 2006, A systematic Review of the Literature on Complicated Grief, Common Wealth of Australia.
[28] Kastenbaum R., Doka K.J., et al., 2003, Grief. In R. Kastenbaum (Ed) Mac Millan Encyclopedia of Death and Dying, vol 1, p. 349-394, New York: Thomson & Gale, Macmillan Reference USA.
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[30] Gariano T., 2007, An evaluation of an adult suicide bereavement support group, Unpublished Master Memoir, University of Calgary, Faculty of Social Work.
[31] Prigerson H. G., Maciejewski P. K., 2008, Grief and acceptance as opposite sides of the same coin: setting a research agenda to study peaceful acceptance of loss. British Journal of Psychiatry, n° 193, p. 435-437.
[32] Zhang B. H., El-Jawahri A., et al., 2006, Update on Bereavement Research: Evidence-based Guidelines for the Diagnosis and Treatment of Complicated Bereavement. Journal of Palliative Medicine, vol. 9, n° 5, p. 1188-1204.
[33] Houbballah A., 1998, Destin du traumatisme, Paris, Hachette, 281 p, p. 13.
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[35] Parkes C. M., 1998, Bereavement: Studies of grief in a adult life, New York International Universities Press, p. 856-859.
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[38] Bonanno G. A., Kaltman S., 2001, The varieties of grief experience. Clinical Psychology Review, 21, p. 705-734.
[39] De Groot M. H., De Keijser J., et al., 2006, Grief Shortly After Suicide And Natural Death: A Comparative Study Among Spouses and First-Degree Relatives. Suicide and Life-Threatening Behavior, Aug; 36 (4) : 418 - 431.
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[41] Mcintosch J. L., Kelly L. D., 1988, Survivors’ reactions: Suicide versus other causes. Communication présentée au 21ème congrès de l’American Association of Suicidology, Washington DC, 13-17 avril 1988, 29 p.
[42] Pommereau X., 2009, « Une compréhension psychopathologique mérite-t-elle d’être proposée ? Selon quels modèles ? », Conférence de consensus : Effets et conséquences du suicide sur l'entourage : modalités d'aide et de soutien », Paris, 25 et 26 novembre 2009.
[43] Vandecasteele I., Courtois L., et al., 2004, « Travail de deuil suite au suicide dans le couple : un étrange pacte traumatique ». Revue Française de Psychiatrie et de Psychologie Médicale, tome VII, n° 78, p. 53 -56.
[44] Kaës R., 1993, « Le pacte dénégatif dans les ensembles trans-subjectifs », Le Négatif, figures et modalités, Paris, Dunod, coll. Inconscient et Culture, 181 p.
[45] Mcintosch J. L., Kelly L., 1988, Survivors’ reactions: Suicide versus other causes, Communication présentée au 21ème congrès de l’American Association of Suicidology, Washington DC, 13-17 avril 1988, 29 p.
[46] Cleiren M., Diekstra R., 1995, After the low: bereavement after suicide and other types of death, In: B.L. Mishara, The impact of suicide. Springer, New York, p. 7-39.
[47]Traduction : Plus récemment, Cleiren et Diekstra ont suggéré qu’il est peu probable que la symptomatologie de l’adaptation difficile du deuil, lié au suicide, soit différente des autres types de deuil, p. 31.
[48] Grado T., Zavasnik A., 1997, Suicide of a patient: gender differences in bereavement reactions of therapists, Suicide Life Threat Behav. 27 (4): 379-86.
[49] Sveen C. A., Walby F. A., 2008, Suicide survivors’ mental health and grief reactions: a systematic review of controlled studies, Suicide Life Threat Behav. 2008 Feb; 38 (1) : 13-29.
[50] Parmi les 57 personnes rencontrées, dans une situation de veuvage, ils trouvent la honte plus importante chez les personnes endeuillées après un suicide que dans les trois autres groupes d’endeuillés après accident, mort naturelle inattendue et mort naturelle attendue.
[51] Pfeffer C. R., et al., 1991, Suicidal children Grow Up: Demographic and Clinical Risk Factors for Adolescent Suicide Attempts, Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, Volume 30, Issue, 4, p. 609-616, juillet 1991.
[52] Arthur B., Kemme M- L., 1964, Bereavement in Childhood. J. Child Psychol. Psychiatry., 5:37- 49.
[53] Cain A. C., Fast I., 1972a, Children’s disturbed reactions to parent suicide: distorsions of guilt, communication and identification, Survivors of Suicide, Spingfield, IL: Charles C. Thomas.
[54] Farberow N. L., 1993, Bereavement after suicide, A.A Leenaars, ed, Suicidology: Essays in Honor of Edwin Shneidman, 337-45. Northvale, NJ:Jason Aronson.
[55] Hanus M., Sourkes B. M., 1997, Les enfants en deuil, Portraits de chagrin, Paris, Éditions Frison-Roche, 459 p. Chapitre 6 : Les adolescents en deuil, p. 283-322.
[56] Melhem N. M., Day N., et al., 2004, Traumatic Grief Among Adolescents Exposed to a Peer’s Suicide, American Journal of Psychiatry, 161:1411-1416.
[57] Weiss R. S., The attachment board in childhood and adulthood, Parkes CM; Marris P; Stevenson-Hinde J; editors Attachment across the life cycle New York Routledge, London, 1991, 66-76.
[58] Smith J., George C., 1993 March, Working models of attachment and adjustment to college: Parents, peers, and romantic partners as attachment figures. Paper presented at the biennal meeting of the Society for Research in Child Development, New Orleans, LA.
[59] Brent D A., Moritz G., 1993, Risk factors for completed suicide among adolescents with a lifetime history of substance abuse : a case-control study, vol. 53, n° 2081, p. 1578-1580.
Résumé : Vingt-cinq adolescents appartenant à la fratrie de 20 adolescents s'étant suicidés ont fait l'objet d'un examen psychiatrique six mois après l'événement et ont été comparés à 25 témoins appariés selon des critères démographiques. La première apparition d'un épisode dépressif majeur a été plus fréquente chez les adolescents dont le frère ou la sœur s'était suicidée. Ces dépressions ont été associées à des antécédents psychiatriques personnels ou familiaux et à des antécédents familiaux d'état dépressif sévère. Les états dépressifs ont été également plus fréquents 6 mois après le suicide chez les mères des adolescents s'étant suicidés que chez celles des témoins. Les auteurs de l'étude recommandent la mise au point d'un accompagnement auprès des familles des adolescents morts après suicide.
[60] Wilcox HC., et al., 2010, Maternal or Paternal Suicide and Offspring’s Psychiatric and Suicide-Attempt Hospitalization Risk, American Journal of Preventive Medicine, volume 35, Issue 6, pages 589-593, December 2008.
[61] Traduction de l'auteur : « Un amour de l'environnement de soutien et une attention particulière à tous les symptômes psychiatriques émergeants, même stressant peuvent compenser le suicide d'un parent ».