Adultes
Les différentes formes d’aides :
Si la "psychothérapie" est la demande la plus fréquente des consultants, elle n'est cependant pas la réponse systématique ni la plus adaptée à chaque situation.
D'autres modalités peuvent être préférables à un moment de votre vie : accompagnement, soutien psychologique, entretiens et consultations thérapeutiques, relaxation, groupes de paroles…
Nous discuterons ensemble de l'intérêt d'engager telle ou telle démarche.
Une orientation vers d'autres confrères qui auraient des techniques ou approches vous convenant mieux est évidemment possible.
Si vous hésitez sur la forme du travail psychologique :
La psychothérapie n’est pas la seule ni la plus indiquée réponse pour toutes les situations, même si le langage courant en fait une réponse fourre-tout.
Je vous propose 3 métaphores pour vous aider à situer votre besoin et votre désir.
*Le jardinier est celui qui, disposant d’un petit terrain devant sa maison, veut le rendre agréable, fleuri, ordonné. Il ne se soucie pas du fond des choses mais veut quelque chose de plaisant et de confortable.
*L’agriculteur possède un champ resté en friche. Il veut le nettoyer, le défricher, le labourer, arracher les taillis qui le gênent pour son projet, déplacer les roches et les cailloux. Il ne se soucie pas du fond des choses sauf en ce que cela peut faciliter ou entraver son projet qui est essentiellement de rentabiliser son bien, d’en tirer le meilleur profit… Que son travail soit rentable.
*L’archéologue est face à un terrain et s’interroge : « Pourquoi ici l’herbe est-elle plus verte que là ? Pourquoi y-a-t-il des pierres de telle forme ici ? Que vais-je trouver si je creuse à cet endroit étrange ? ». Et en effet, il se peut qu’il y trouve une mosaïque gallo-romaine aussi bien qu’un charnier. Il apprendra quelque chose de l’histoire de ce lieu, mais ne se soucie pas de l’esthétique ni de la rentabilité… Ce dernier niveau est pour mo celui de la thérapie qui s’engage sur la profondeur.
Toutes les autres approches visent bien évidemment à la réduction des souffrances vécues, des angoisses, à une meilleure capacité à « vivre la vie que l’on a », avec ses écueils, à intégrer nos limites…
La première consultation peut servir à cerner ce qui correspond le mieux à votre situation.
Couples et familles
Si vous hésitez entre un travail en couple et en individuel :
Dans ma pratique, lorsque je commence à recevoir en « individuel », je ne peux, pour des raisons d’équité par rapport à chacun, recevoir ensuite les deux partenaires dans un travail conjugal.
En revanche, le passage inverse est possible à condition qu’il n’y ait pas de projet de reprise de consultations en couple, même à une échéance lointaine...
C’est une donnée à prendre en compte et à débattre dans votre couple au préalable…
Et si vous hésitez entre une thérapie de couple et des entretiens conjugaux :
Une thérapie de couple répond au même projet d’engagement dans la durée et l’intensité. Vous savez sur quoi travailler et souhaitez explorer votre histoire, ce qui vous a conduit à ces choix, ces difficultés, ces engagements, ces conflits. Vous souhaitez ensemble faire ce travail qui va engager du temps sans que l’on puisse dire combien…
Mais vous pouvez avoir « simplement » besoin de mieux comprendre votre situation actuelle, la nature de vos conflits conjugaux ; vous traverser une crise et vos chercher à la comprendre ou à la résoudre rapidement ; vous êtes devant des choix cruciaux et vous devez y voir clair assez rapidement. Dans ces cas, des entretiens conjugaux peuvent constituer une première étape, suffisante ou clarifiant les enjeux et posant les bases d’un travail à venir si vous le souhaitez…
Là encore, chaque niveau traite de la situation présente, mais la perspective peut différer.
Accompagnement du deuil
Enfants, adolescents, adultes, familles endeuillés après la mort d’un proche
La mort confronte à la perte et à l’absence…
Parfois les circonstances de la mort sont particulièrement violentes ou inattendues et rendent le « travail » que notre psychisme doit réaliser difficile.
Que le deuil soit douloureux est dans sa nature même. Toutefois, il ne doit pas entraver les processus de croissance et d’engagement de chacun dans la vie.
Parce que le deuil n’est pas une maladie il ne convient pas de le « pathologiser »… Ensemble nous essayerons de franchir les étapes de votre propre souffrance et des questions qui vous troublent.